La Self-Défense Aïkido, qu’est-ce donc ?

L’expliquer en quelques phrases paraît impossible tant la chose est riche en elle-même. On peut en dire cependant qu’il s’agit d’une méthode de self-défense, comme son nom l’indique.

Son créateur est Jean-Pierre Huillo et la méthode existe depuis 20 ans. La formation de base de Jean-Pierre Huillo est l’Aïkido qu’il étudie à partir de 1964 auprès de Maîtres français et japonais. Il utilise maintenant les techniques de l’Aïkido (crée par Maître Morihei Ueschiba) dans un esprit de Self-Défense, d’autoprotection, où, comme dans l’aïkido, l’esquive prime sur la parade.

La Self-Défense Aïkido, dit-il, c’est l’art d’user de la diplomatie par le corps. Ou bien encore l’art de rendre le corps diplomate dans ses évolutions afin d’éviter les heurts dans les conflits. Comme le dit si bien l’imagerie populaire, apprendre à arrondir les angles.

La Self-Défense Aïkido recherche l’efficacité en tant que méthode pratique pour s’en sortir en cas d’agression, mais sans opposer de résistance à l’adversaire. Comment ? Esquiver un coup de bâton, intercepter le bras et tirer dans le sens de l’attaque est une manière, sans contrarier la force adverse, de maîtriser un agresseur sans avoir recours ni à l’opposition, ni à la violence.

Il semble que la violence réponde à la violence quand l’habileté manque dans le règlement d’une agression. Et c’est ce que nous voulons éviter. N’oublions pas ce que Louis XV avait fait graver sur ses canons : ultima ratio regum – le dernier argument des rois – pour bien montrer que, faute de diplomatie, on ne pouvait avoir recours qu’à la force.